samedi 29 novembre 2014

Retour des terres lointaines

Eh bien, voilà déjà une semaine que ce magnifique voyage a pris fin. Retour quasi direct, après une brève nuit  à l'hôtel à Santiago, depuis l'étonnante et émouvante Rapa Nui, la "grande terre", et non l'île de Pâques,  (ou encore Easter Island ), expressions que les habitants n'apprécient guère, pas plus que pascuans, s'estimant avant tout des Rapa Nui.
Vol de près de quatre heures trente entre Hanga Roa et Santiago, puis, le lendemain, à nouveau quatre heures entre la capitale chilienne et Sao Paulo, enfin presque onze heures pour regagner Paris. Et six heures de décalage horaire au total, les plus difficiles à rattraper quand on vole vers l'est !

Mais quel voyage, quelles merveilles, naturelles surtout ! Comment préférer le désert d'Atacama, avec ses paysages à couper le souffle (le Salar, le volcan Licancabur et son cône presque parfait, les geysers fumants du Tatio, à 4300m, dans le petit patin, par -8°), aux volcans enneigés de la région des lacs, à la paisible île de Chiloé, aux formidables étendues de la pampa patagonienne bordée à l'ouest par des massifs montagneux déchiquetés, scarifiée de fjords à l'eau turquoise dans lesquels d'immenses glaciers silencieux viennent se déverser, balayée par les vents du Pacifique tout proche, si violents qu'ils furent capables de soulever puis d'écraser à terre deux de nos compagnons ? Non, vraiment, tout est à la mesure de la grandeur, de la nature fière et sauvage de ce pays de plus de quatre milles kilomètres de long, dont je n'aurai pas vu la toute dernière extrémité australe, le cap Horn, me bornant à tremper ma main dans l'eau fraîche du détroit de Magellan, regardant sur l'autre rive la légendaire Terre de Feu.  Mais quel mythe déjà que ces premiers  confins !
Quant à Rapa Nui, cette île du bout du monde vint clore d'une façon magistrale ce périple, et les moues silencieuses des moais de basalte en partie redressés ne font qu'amplifier cette sensation étrange sur les raisons de leurs origines, en partie comprises à présent, et nous appeler à plus d'humilité quant à la destinée humaine.

dimanche 2 novembre 2014

País de los extremos, Chile y Rapa Nui.


Dentro de dos días, me despego par este país tan lejos, y esta isla aún mas lejos, el ombligo del mundo.
Pablo Neruda, Francisco Coloane, Luís Sepúlveda, Alejandro Jodorowski, Jared Diamond, Thor Heyerdahl, fueron unos de mis guías. ¡ Y que guías ! Gracias a ellos, he podido viajar y descubrir unas de las más importantes y maravillosas riquezas naturales de este país, tan como unos de sus habitantes.

Tuvo, sin embargo, un precursor, aunque no sé si alcanzó estas riberas del Pacífico, my abuelo Ildefonso, el padre de mi madre. Yo no le ho conocido porque murió cuando sus dos hijas eran jóvenes. Fue el primer gran viajador de nuestra familia, atravezando, al principio del siglo veinte, el Atlántico hasta América del sur para comprar pieles y venderlas en Francia. Ahora, me voy a seguir sus pasos…
… dentro de pocos días.

¡Hasta pronto !