dimanche 24 août 2014

Ovide, Métamorphoses (suite)

nihil est toto, quod perstet, in orbe. cuncta fluunt, omnisque vagans
formatur imago. (Met. 15, 177f)


"Dans l'univers entier, il n'est rien qui dure. Tout s'écoule, et les êtres ne revêtent qu'une forme fugitive."
Traduction Joseph Chamonard  Garnier Flammarion

Ovide, ah toujours Ovide et ses sublimes Métamorphoses !
Et cet autre extrait :
"Déjà le jour à demi écoulé avait raccourci les ombres des objets et le soleil était à égale distance des deux points qui bornent sa course"

Restons encore un peu dans cette période gréco-latine de mes lectures actuelles. Débutée il y a un an environ avec l'envie de lire les Commentaires de Jules César (en fait La guerre des Gaules), je fus à ce point conquis que je poursuivis aussitôt avec les Annales de Tacite puis, presque dans la foulée (car l'introduction du livre que j'avais en main ainsi que les notes en bas de pages y faisaient souvent référence), avec Tite-Live et Salluste (dans la belle édition de la Pléïade).
Ceci ne me suffit pas ! J'eus envie d'aller découvrir Suétone et sa Vie des douze Césars. Des plus excitante ! Je recommande fortement ! Mais il me fallait, c'était la moindre des choses, considérer également les auteurs grecs ! Platon avec le Timée : difficile, mais subjugué ! Aristote : difficile aussi mais non moins subjugué ! Celui qui fut tout de même précepteur du futur Alexandre le Grand avait déjà une vue (même si erronée en bien de cas mais ne lui jetons en aucun cas la pierre !!) stupéfiante des phénomènes de la nature.
Je conviens que ce genre de lectures ne peut pas forcément être accepté trop jeune. Sans doute l'âge auquel je suis arrivé aujourd'hui, le large et vaste horizon acquis depuis une trentaine d'années au travers de lectures diverses et variées, m'ont-ils permis de me retrouver là aujourd'hui, ne cessant de reculer les bornes de mes fascinante découvertes.

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