Quel optimisme, quelle lucidité !
L'homme qui a écrit cette phrase et en a fait le titre de son dernier livre s'appelle Paul Veyne. Il habite au pied du Mont Ventoux que d'aucuns savent combien ce mont m'attire et me fascine depuis mon adolescence. Il a 84 ans et sa "jeunesse" fait plaisir à voir. Disciple de Foucault (Michel), comme il le dit lui-même, l'on ne s'étonnera guère de m'être plongé dans ce livre dès que j'en eus connaissance. C'est par les notes, les fameuses notes en bas de page qui m'ont, chez tant d'auteurs, ouvert à de si nombreux domaines et découvertes, dans le cas présent celles au bas des ouvrages de Foucault, que j'appris son existence. Il fut - et en a le titre d'honoraire - professeur d'histoire romaine au Collège de France. Une toute récente émission sur France 5 me permit de le connaître davantage et je suis aussitôt tombé sous le charme de cet homme qui, mais je dois encore la vérifier, ne serait pas sans me rappeler un autre historien dont j'ai lu, depuis ma découverte de l'Asie centrale, de nombreux ouvrages, René Grousset (1885-1952). Je lui ai même dédié mon livre La Mongolie avec Bonheur et l'ai même offert au Musée Guimet dont il fut conservateur.
A lire la longue liste de ses publications, dont la célèbre Comment on écrit l'histoire. Essai d'épistémologie, il est clair comme évident que bon nombre d'entre eux feront partie de mes prochaines lectures dont, notamment, outre le précédent, L’Élégie érotique romaine. L'amour, la poésie et l'Occident. Tout un programme...
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