samedi 30 août 2014

La valse des continents (suite 2)

Pour faire suite à mon précédent billet sur La valse des continents, j'ai eu la bonne surprise, consultant les programmes de la semaine à venir, que la chaîne (Arte) allait diffuser (donc à partir du lundi 1er septembre 2014), la suite de cette très intéressante série, à savoir non seulement l'Amérique du nord, puis l'Amérique centrale et  l'Amérique du sud, mais également l'Afrique. Nous aurons ainsi fait un tour complet de notre planète.
Depuis, je l'avoue, je regarde d'une manière un peu différente la jolie mappemonde, avec relief, qui trône sur mon bureau !

jeudi 28 août 2014

La valse des continents (suite 1)

Bonjour ! Dans mon précédent billet j'évoquais une émission particulièrement remarquable diffusée sur Arte. En fait, surprise hier soir, en découvrant qu'il y en avait eu d'autres. J'avais déjà eu le plaisir de visionner à nouveau celle de lundi avec mon petit-fil de 9 ans qui, lui aussi, aidé de mes explications, avait beaucoup apprécié. Hier jeudi, le sujet traitait cette fois des origines de l'Asie. Tout aussi passionnant et je dirais même exceptionnel. J'ai complété dans la soirée par celle de mardi qui traitait de l'Europe aujourd'hui. Ce soir ce sera l'Asie aujourd'hui. Il ne me reste plus que celle de mercredi traitant de l'Océanie. L'Afrique comme le continent américain ne semblent, pour le moment, ne pas avoir été traités. Manque d'informations suffisantes ? Budget de réalisation ? Nous verrons bien, ayant à l'oeil les prochains programmes !
Pour ceux qui souhaiteraient aller plus loin, je ne puis que conseiller de visionner les vidéos des cours de Barbara Romanowicz au Collège de France (site www.college-de-france.fr   rubrique Physique et chimie) et de ses passionnants enseignements sous le titre Physique de l'intérieur de la terre (sur trois années depuis 2011). Ils permettent, même si parfois d'un abord difficile, de beaucoup mieux comprendre le pourquoi de ces mouvements tectoniques qui ont façonné depuis 500 millions d'années notre Terre... et la façonnent toujours.

mardi 26 août 2014

La valse des continents

Changeons un peu de décor !
Hier, en fin d'après-midi (18h55), excellent reportage sur Arte. Lorsque mon magazine de télévision préféré signale, par son code, une émission, même en pleine journée, avec l'équivalent de deux étoiles, je tache de ne pas la manquer, ou alors de la regarder en différé. En ce sens, le mode Replay (Arte+7, mais limité dans le temps) ou, mieux, le site gratuit Captvty (qui permet de garder le programme définitivement) sont de véritables aubaines.
Mais revenons à cette émission proprement dite que je m'empressai d'ailleurs de recommander à la mère de mon premier petit-fils âgé de neuf ans et déjà bien curieux. Sous le joli titre de La valse des continents il traitait de la constitution progressive de l'Europe, en remontant les temps géologiques jusqu'à environ quatre cents millions d'années en arrière. A ce propos, il peut être intéressant et complémentaire à ce documentaire d'aller consulter quelques cartes de notre terre dans les temps très anciens (quoique, car ne remontant pas beaucoup au-delà de cinq cent millions d'années), et en tapant sur votre moteur de recherche "paleomaps".

La physionomie de notre planète et l'évolution progressive des continents tels qu'ils nous apparaissent aujourd'hui a, on s'en doute, énormément changé. Le documentaire permet, d'une façon claire, didactique et intelligente, de comprendre comment s'est formé notre continent européen. Les nombreux sites que l'on nous emmène visiter et parcourir (dont d'étonnants et inattendus en France !) sont filmés d'une manière souvent très poétique et accompagnés de musiques non moins évocatrices. Le final, au Gronergrat, au-dessus de Zermatt, avec une vue sur le Mont-Rose et bien évidemment le Cervin (ou Matterhorn) est de toute beauté et ne fit que confirmer ce que je disais encore récemment à la mère du petit-fils évoqué plus haut quand elle s'interrogeait sur la raison de la blancheur du sommet du mont Ventoux dans le Vaucluse : oui, les Alpes sont bien dues, ça ont le sait, à la collision de l'Afrique avec notre vieux continent, mais aussi que ces  masses dont les sommets altiers (certains dépassant les 4000 mètres) proviennent du fond de la mer, à plus de 3000 mètres de profondeur. Le blanc du Ventoux est donc dû à des fonds marins emplis de coquillages !

dimanche 24 août 2014

Ovide, Métamorphoses (suite)

nihil est toto, quod perstet, in orbe. cuncta fluunt, omnisque vagans
formatur imago. (Met. 15, 177f)


"Dans l'univers entier, il n'est rien qui dure. Tout s'écoule, et les êtres ne revêtent qu'une forme fugitive."
Traduction Joseph Chamonard  Garnier Flammarion

Ovide, ah toujours Ovide et ses sublimes Métamorphoses !
Et cet autre extrait :
"Déjà le jour à demi écoulé avait raccourci les ombres des objets et le soleil était à égale distance des deux points qui bornent sa course"

Restons encore un peu dans cette période gréco-latine de mes lectures actuelles. Débutée il y a un an environ avec l'envie de lire les Commentaires de Jules César (en fait La guerre des Gaules), je fus à ce point conquis que je poursuivis aussitôt avec les Annales de Tacite puis, presque dans la foulée (car l'introduction du livre que j'avais en main ainsi que les notes en bas de pages y faisaient souvent référence), avec Tite-Live et Salluste (dans la belle édition de la Pléïade).
Ceci ne me suffit pas ! J'eus envie d'aller découvrir Suétone et sa Vie des douze Césars. Des plus excitante ! Je recommande fortement ! Mais il me fallait, c'était la moindre des choses, considérer également les auteurs grecs ! Platon avec le Timée : difficile, mais subjugué ! Aristote : difficile aussi mais non moins subjugué ! Celui qui fut tout de même précepteur du futur Alexandre le Grand avait déjà une vue (même si erronée en bien de cas mais ne lui jetons en aucun cas la pierre !!) stupéfiante des phénomènes de la nature.
Je conviens que ce genre de lectures ne peut pas forcément être accepté trop jeune. Sans doute l'âge auquel je suis arrivé aujourd'hui, le large et vaste horizon acquis depuis une trentaine d'années au travers de lectures diverses et variées, m'ont-ils permis de me retrouver là aujourd'hui, ne cessant de reculer les bornes de mes fascinante découvertes.

mercredi 20 août 2014

Ovide, Métamorphoses

"Là se tenait aussi le Printemps, la tête ceinte d'une couronne de fleurs ; là, l'Eté, nu, portant une guirlande d'épis ; là, l'Automne barbouillé du jus des grappes foulées, et l'Hiver de glace, à la chevelure blanche en désordre".
Comme je remercie l'une de mes trois valaisannes de m'avoir recommandé, conseillé, je ne sais plus en quel endroit du terrible désert du Karakoum, de lire ce livre magnifique  Les Métamorphoses d'Ovide, poète latin (- 43, +17 ou 18). Chaque fois que je reprends ce long poème, ce n'est que pour m'émerveiller devant ses descriptions bucoliques, sourire aux aventures de ces héros des temps lointains, replonger dans les récits merveilleux des débuts du monde. Lecture bénéfique, revigorante, générant l'enthousiasme et la joie de vivre, procurant une sorte de gaîté intérieure.
Comme l'écrivit jadis Montaigne : "Le premier goust que j'eus aux livre, il me vint du plaisir des fables de la Métamorphose d'Ovide".

lundi 18 août 2014

Le magnifique Valais (suite)


Etrange mais non moins positive sensation depuis mon retour du Valais.
Bien qu'ayant visité ou parcouru 66 pays à ce jour, Suisse incluse, jamais je ne me suis lassé de découvrir ces paysages splendides, surtout mes préférés, là où le minéral règne en maître. Ni même de revenir en des lieux déjà arpentés, sans jamais, ô grand jamais, me senti blasé.
Quelques mois plus tôt, je découvrais le Turkménistan, pays plus que déconcertant. Bientôt je traverserai l'Atlantique, pour gagner les côtes du Pacifique, parcourant du nord au sud le Chili, poursuivant vers la mythique Île de Pâques...
Pour autant, je ne parviens pas, et heureusement, à me détacher de ce coin de Suisse, ce Valais envoûtant, cette trouée faite par le Rhône, encadrée de hauts massifs où l'on distingue encore les restes des neiges hivernales. Et, comme pour tous les autres pays que j'ai découverts, il n'est pas un instant, de jour comme de nuit, où je me remémore ces décors grandioses, ces alpages qui se continuent, cherchant à accrocher le ciel, par de gigantesques pierriers, quand ce ne sont pas pics, dents, cimes altières, crêtes dentelées,  fiers sommets.
Oui, quelle étrange sensation que je me plais à voir perdurer.

samedi 16 août 2014

Le Grand Saint Bernard

Paris sous le soleil !
Retour sur la capitale avec en cette matinée un soleil généreux, ce qui avait quelque peu manqué pour les dernières heures valaisannes !
Pourtant, notre dernière journée avec la montée au col du Grand Saint Bernard fut exceptionnelle. En voiture au début bien sûr, avec une chauffeure émérite !, puis en faisant une petite ascension qui  nous a tout de même amené jusqu'à près de 2700 mètres, suivant des sentes escarpées bordées de magnifique petites gentianes d'un bleu très profond, gravissant des rochers, des éboulis et marchant dans le neige de névés d'un blanc éclatant. De là-haut, la vue sur le col et les deux versants, suisse et italien, était à couper le souffle avec des nuages blancs qui léchaient et s'accrochaient pour certains aux cimes déchiquetées qui dépassaient largement les 3500 mètres, frisant même pour certains sommets les 4000 mètres. Ce fut une première pour ma dernière fille qui prit goût, quel bonheur pour son père, à la "presque" haute montagne !
Nos efforts furent récompensés par un copieux déjeuner dans un jolie auberge-refuge tout en bois côté italien du col, en bordure d'un joli lac couleur émeraude.
Que le Valais est magnifique !
Merci à mes "Trois Suisses", compagnes de mes voyage lointains en Asie centrale (Pamir, Turkménistan, en attendant les prochains !), et dont vous pouvez retrouver toutes nos étonnantes aventures dans mes livres (voir site calamasol).
Pour le Turkménistan, l'ouvrage devrait sortir fin septembre/début octobre.

mercredi 13 août 2014

Magnifique Valais

Magnifique Valais, entre pluie et soleil ! Découverte du lac de barrage de Moiry au-dessus de Sierre, avec ses étonnantes eaux turquoises, encadré de nuages qui léchaient les montages déchiquetées, de Genève et de son jet d'eau qui atteignait ce jour-là près de 140 mètres de haut, des eaux chaudes (30°) des bains de Lavey avec se nombreuses piscines en plein air et parfois sous la pluie !
Et pour terminer ce court séjour, montée aujourd'hui, sous un soleil généreux, vers le col de Grand Saint Bernard avec déjeuner dans une petite auberge sur le versant italien !
Ah oui, qu'il es beau ce Valais ! A découvrir sans modération !

jeudi 7 août 2014

Fin de séjour

La fin de notre beau séjour en enclave des Papes approche. Demain chacun poursuivra ses vacances méridionales et je remonterai, de mon côté, vers les belles vallées alpines, celle de Chamonix puis du Valais, en Suisse.
Suétone, Aristote et depuis hier Ovide (Métamorphoses) continuent de m'accompagner; que ce soit au bord de la piscine ou sous les frondaisons des platanes ou du tilleul... !

mercredi 6 août 2014

Bienvenue !

Bonjour et bienvenue sur le blog de Bernard Lugaz principalement consacré à mes publications, mes voyages, mes centres d'intérêts majeurs, dont la lecture (avec mes conseils de livres à lire).
N'hésitez donc pas, concernant mes voyages, et les photos que j'ai pu en faire, à aller découvrir, dans un premier temps, mon site  www.calamasol.fr
En cette première semaine d'août, nous sommes tous réunis, enfants et petits-enfants, dans un superbe mas au milieu des vignes et des lavandes, à Valréas, enclave papale du Vaucluse en Drôme, avec vue, au loin, sur le mont Ventoux !