mardi 26 août 2014

La valse des continents

Changeons un peu de décor !
Hier, en fin d'après-midi (18h55), excellent reportage sur Arte. Lorsque mon magazine de télévision préféré signale, par son code, une émission, même en pleine journée, avec l'équivalent de deux étoiles, je tache de ne pas la manquer, ou alors de la regarder en différé. En ce sens, le mode Replay (Arte+7, mais limité dans le temps) ou, mieux, le site gratuit Captvty (qui permet de garder le programme définitivement) sont de véritables aubaines.
Mais revenons à cette émission proprement dite que je m'empressai d'ailleurs de recommander à la mère de mon premier petit-fils âgé de neuf ans et déjà bien curieux. Sous le joli titre de La valse des continents il traitait de la constitution progressive de l'Europe, en remontant les temps géologiques jusqu'à environ quatre cents millions d'années en arrière. A ce propos, il peut être intéressant et complémentaire à ce documentaire d'aller consulter quelques cartes de notre terre dans les temps très anciens (quoique, car ne remontant pas beaucoup au-delà de cinq cent millions d'années), et en tapant sur votre moteur de recherche "paleomaps".

La physionomie de notre planète et l'évolution progressive des continents tels qu'ils nous apparaissent aujourd'hui a, on s'en doute, énormément changé. Le documentaire permet, d'une façon claire, didactique et intelligente, de comprendre comment s'est formé notre continent européen. Les nombreux sites que l'on nous emmène visiter et parcourir (dont d'étonnants et inattendus en France !) sont filmés d'une manière souvent très poétique et accompagnés de musiques non moins évocatrices. Le final, au Gronergrat, au-dessus de Zermatt, avec une vue sur le Mont-Rose et bien évidemment le Cervin (ou Matterhorn) est de toute beauté et ne fit que confirmer ce que je disais encore récemment à la mère du petit-fils évoqué plus haut quand elle s'interrogeait sur la raison de la blancheur du sommet du mont Ventoux dans le Vaucluse : oui, les Alpes sont bien dues, ça ont le sait, à la collision de l'Afrique avec notre vieux continent, mais aussi que ces  masses dont les sommets altiers (certains dépassant les 4000 mètres) proviennent du fond de la mer, à plus de 3000 mètres de profondeur. Le blanc du Ventoux est donc dû à des fonds marins emplis de coquillages !

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