"Là se tenait aussi le Printemps, la tête ceinte d'une couronne de fleurs ; là, l'Eté, nu, portant une guirlande d'épis ; là, l'Automne barbouillé du jus des grappes foulées, et l'Hiver de glace, à la chevelure blanche en désordre".
Comme je remercie l'une de mes trois valaisannes de m'avoir recommandé, conseillé, je ne sais plus en quel endroit du terrible désert du Karakoum, de lire ce livre magnifique Les Métamorphoses d'Ovide, poète latin (- 43, +17 ou 18). Chaque fois que je reprends ce long poème, ce n'est que pour m'émerveiller devant ses descriptions bucoliques, sourire aux aventures de ces héros des temps lointains, replonger dans les récits merveilleux des débuts du monde. Lecture bénéfique, revigorante, générant l'enthousiasme et la joie de vivre, procurant une sorte de gaîté intérieure.
Comme l'écrivit jadis Montaigne : "Le premier goust que j'eus aux livre, il me vint du plaisir des fables de la Métamorphose d'Ovide".
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