Il faut oser lire
Shulem Deen. Découvrir le terrifiant pouvoir destructeur de l’un (le dogme) et
la force rédemptrice, libératrice de l’autre (l’hérésie).
Avec une franchise
et une sincérité rares, l’auteur (né en 1974) de Celui qui va vers elle ne revient pas (traduit de l’anglais
(américain) et édité chez Globe) a su raconter son long cheminement qui lui a
permis de quitter l’ombre, ou plutôt les ténèbres, et de sortir à la lumière,
mais à quel prix.
Ce livre édifiant
nous ouvre les yeux, nous décille et rappelle que l’obscurantisme est encore,
hélas, bien vivant de nos jours. Ne pas hésiter à se défier des religions
quelles qu’elles soient afin d’être capable de se demander, de s’interroger un
jour, avec justesse et perspicacité, « si nous n’avions pas été dupés,
depuis des siècles, par de fausses affirmations » (p.234)
Comme l’a écrit, à
propos de ce témoignage impressionnant, le journaliste Aurélien Ferenczi
(Télérama du 24 mai 2017), « Toutes
les religions ont leurs extrémismes. Tous ceux qui les subissent n’ont pas la
force de s’en sortir, et de la raconter… ».
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